C'est un mystère et boule de gomme.
Je ne sais pas pourquoi, mais récemment, je me trouve avec un désir fort de parler français. Dans la voiture, souvent j'écoute Radio-Canada, quelquefois CBUX (classique, jazz), quelquefois CBUF (comme Radio One en français). J'essais à écouter bien pour comprendre l'animateur et les autres parleurs.
Vous voyez, ça c'est ma faiblesse. Je peux lire un texte en français sans trop de difficulté. Je peux écrire en français, lentement et pas sans fautes mais pas mal. Je peux parler aussi pas mal, avec un bon accent. Mais quand quelqu'un me répond?
Souvent, je ne comprend rien.
Oui, ça me fait hônteuse. Les gens me disent, "Your name is so French! Do you speak it?" et il me faut répondre avec "un peu." Un peu—une expression terrible. "Un peu" veut dire "pas vraiment."
Ce n'est pas de ma faute que mes parents ont parlé français rarement chez nous. Ce n'est pas de ma faute que dans tous les cours de français—à l'école primaire, à l'école secondaire, même à l'université—j'ai appris comment réussir aux examins et c'est tout. Et c'était bon que, après trop d'années, j'ai enfin participé à un cours d'immersion, à Jonquière (Saguenay), où presque personne ne parle anglais. Mais après ces trois semaines, rien. J'ai perdu tant que j'avais appris.
Ma vie est bien chargée. Je ne fais pas le temps de trouver un groupe de conversation. Je ne cherche pas des autres avec qui je pouvais parler français. Mais maintenant, ai-je un désir assez fort?
Je ne sais pas pourquoi, mais récemment, je me trouve avec un désir fort de parler français. Dans la voiture, souvent j'écoute Radio-Canada, quelquefois CBUX (classique, jazz), quelquefois CBUF (comme Radio One en français). J'essais à écouter bien pour comprendre l'animateur et les autres parleurs.
Vous voyez, ça c'est ma faiblesse. Je peux lire un texte en français sans trop de difficulté. Je peux écrire en français, lentement et pas sans fautes mais pas mal. Je peux parler aussi pas mal, avec un bon accent. Mais quand quelqu'un me répond?
Souvent, je ne comprend rien.
Oui, ça me fait hônteuse. Les gens me disent, "Your name is so French! Do you speak it?" et il me faut répondre avec "un peu." Un peu—une expression terrible. "Un peu" veut dire "pas vraiment."
Ce n'est pas de ma faute que mes parents ont parlé français rarement chez nous. Ce n'est pas de ma faute que dans tous les cours de français—à l'école primaire, à l'école secondaire, même à l'université—j'ai appris comment réussir aux examins et c'est tout. Et c'était bon que, après trop d'années, j'ai enfin participé à un cours d'immersion, à Jonquière (Saguenay), où presque personne ne parle anglais. Mais après ces trois semaines, rien. J'ai perdu tant que j'avais appris.
Ma vie est bien chargée. Je ne fais pas le temps de trouver un groupe de conversation. Je ne cherche pas des autres avec qui je pouvais parler français. Mais maintenant, ai-je un désir assez fort?
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